Comment ma mère m’a appris à abattre la peur en une seule phrase
- Pauline Drey

- 1 oct. 2023
- 2 min de lecture

Vous savez comme il y a des phrases, des mots, des citations qui nous ont marqué notre existence et nous reviennent régulièrement en mémoire pour nous porter, nous apaiser ou nous inspirer ?
J’en ai quelques-unes en mémoire mais je crois que celle qui me revient le plus souvent, sûrement parce que c’est celle dont j’ai le plus besoin et dont je parle le plus, même en séance, c’est celle de ma mère, qui chaque fois que je pouvais stresser à l’idée de faire quelque chose, par exemple passer un entretien, un coup de téléphone, aller à un rendez-vous, parce que Dieu sait que toutes ces choses me terrifiaient ! Elle me disait : « Arrête Pauline, tu ne vas pas à la guerre ! »
Et paf ! la tension redégonflait comme un ballon de baudruche !
Après peut-être des heures voire des jours à m’angoisser, un bon « tu ne vas pas à la guerre ! » et la peur se carapatait.
C’est la phrase magique, qui rompt le pattern, qui casse le déferlement incessant de pensées paralysantes, comme si on sortait d’une sorte de transe, pour se rappeler qu’effectivement, non, on ne va pas à la guerre quand on passe un coup de fil et que le risque à prendre est quand même plus que mesuré !
Le problème n’est pas d’avoir peur, ou de ressentir du stress face à certaines situations. Ça ne fait pas de nous quelqu’un de faible ou d’incapable, c’est simplement humain.
L’idée c’est de trouver le courage, la ressource, la force d’agir malgré la peur.
Et rappelez-vous comme toutes ces choses qui nous angoissaient, dont on s’est fait des montagnes nous paraissent insignifiantes ou pas si terribles finalement une fois qu’elles étaient passées !
Et des mois voire des années plus tard, il y a même de grande chance que vous les ayez oubliés.
Alors haut les cœurs ! La vie n’a pas à être un combat permanent quand on décide qu’elle n’est juste qu’un grand jeu où l’on teste, on tente, on expérimente, on se plante, on réessaie, on persévère, on réussit.
Aujourd’hui je vis, je ne vais plus à la guerre.
Merci Maman.




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